Saison 8 (2017-2018)

> 28 juin 2018, Pascal Noble, Tic tac: une histoire de résonance et de synchronisation.

Le mouvement de balancier est sans doute le mouvement périodique qui nous est le pn_juin_2018plus familier. Dans cet exposé, nous parlerons donc du balancement d’un pendule: quelle est sa période d’oscillations, comment la calcule-t-on? Comment amplifier son mouvement? Les enfants sur leur balancoire ou les moines de Saint Jacques de Compostelle avec le « Botafumeiro » ont trouvé depuis bien longtemps une réponse intuitive..

La situation devient intéressante et…complexe quand on considère deux oscillateurs: prenez l’exemple de deux pendules comtoises accrochées à un même mur, au bout d’un certain temps, elles finissent par se synchroniser. Dans cet exposé, il sera question de ce mécanisme découvert par Huygens mais aussi de ce qui se passe quand on couple BEAUCOUP d’oscillateurs ensemble. Si le temps le permet, on dira comment un tel système mécanique peut modéliser une chaine d’ADN (en idéalisant un peu…).

> 24 mai 2018, Valentin Bahier, Musique de Pi [   Présentation   ]

Le nombre Pi est partout, il fascine depuis des milliers d’années et n’a pas fini de nous vb_mai_2018surprendre. Ses mystérieuses propriétés issues d’une définition géométrique très simple l’ont fait entrer dans la culture populaire, et de nombreux travaux artistiques ont été produits dans le but d’en améliorer notre perception et compréhension. Dans cet exposé, nous présenterons diverses façons imaginées pour percevoir Pi. Notamment, nous tenterons de comprendre comment on peut écouter Pi, en se basant sur le travail de composition de quelques artistes. Cette analyse amènera à nous poser quelques questions à propos des chiffres et des notes de musique.

> 15 février 2018, Raphaël LoubèreQuand les girafes, tortues, libellules, carottes, feuilles d’érable… fabriquent des maillages de Voronoi

affiche-ar-loubere_15-02-18_v2Les tesselations de Voronoi, malgré leur nom barbare et repoussant, sont une création de mère Nature avant d’être d’horribles objets mathématiques.
Elles sont observables sur le pelage des girafes, la carapace des tortues, les nervure des feuilles d’érables et des nénuphars, les ailes des libellules, les nids d’abeilles, etc. On les retrouve dans les comportements territoriaux de petits poissons d’Amazonie, les formes caractéristiques des lacs salés, des concrétions de lave, des cristaux, etc.
En toute décontraction nous essaierons de caractériser ces objets mathématiques, de les construire et d’en déduire certaines de leurs propriétés. En toute fin nous verrons même que ces tesselations de Voronoi peuvent se révéler utiles dans certaines situations pratiques.
Quelle horreur pour les mathématiciens

> 21 décembre 2017, Arnaud Chéritat, Des impressions 3D pour comprendre la 4D

affiche-a-cheritat_21-12-17> 9 novembre 2017, Jean-Claude Yakoubsohn, Le prodigieux parcours de la méthode de Newton

affiche-jc-yakoubohn_9-11-17De Babylone à Yakoubsohn, je raconterai les développements historiques, mathématiques et algorithmique de cette méthode numérique utilisée pour approcher les solutions d’équations. On ira de Héron à Villani en passant par Newton, Cauchy, Runge, Kantorovich et Smale sans oublier les « petites mains » qui ont produit des résultats originaux.

 

> 5 octobre 2017, Francis filbet, Observer, bouger, esquiver

affiche-f-filbet-5_10_17Dans la nature, les déplacements d’un grand nombre d’espèces s’effectuent sans une seule collision. Comme ces oiseaux qui volent en groupe de plusieurs centaines d’individus ou comme les bancs de poissons. Comprendre cette capacité permet de développer des systèmes de navigation complètement autonomes. Ils pourraient permettre de densifier la circulation en limitant le risque d’accident. Dans cet exposé, on mettra au point une équation mathématique simple permettant de  modéliser l’évitement entre deux individus. Puis à l’aide de simulations numériques, on observera les effets sur le comportement macroscopique d’une population.