16 juin 2016, Joël Collado (Météo France), Les difficultés de la prévision météorologique.
12 mai 2016, Marcello Bernardara, Infini, art et mathématiques ou qu’est-ce que ce truc dans le métro ?
14 janvier 2016, Sébastien Maronne, Les mathématiques dans les lettres au dix-septième siècle : defis et controverses
Résumé : Dans mon exposé, je présenterai quelques uns des échanges (parfois âpres) qu’on trouvent dans les correspondances savantes de Mersenne et Descartes. J’étudierai en particulier les controverses sur la Géométrie de Descartes de 1637, essai mathématique d’application de la méthode cartésienne. Ce sera l’occasion de lire ensemble des extraits des lettres échangées entre Descartes, Fermat et Roberval par l’entremise de Mersenne et d’examiner des manuscrits mathématiques du dix-septième siècle.
17 décembre 2015 (13h15, Amphithéâtre Schwartz, bat. 1R3), Jean-Claude Yakoubsohn, Qubit or not – Histoires de Bra et de Ket
Bibliographie
5 novembre 2015 (13h15), Etienne Fieux, Le jeu de Saint Petersbourg
Présentation [pdf]
Résumé : Dans une lettre datée du 20 février 1714, Nicolas Bernoulli écrit à Montmort, non sans malice : « Il est bien vrai comme vous dites que mes deux derniers problèmes ne posent pas de difficultés, néanmoins vous auriez bien fait d’en trouver la solution, car cela vous aurait donné l’occasion de faire une remarque curieuse« . Mais il faudra qu’il se tourne vers Cramer et vers son cousin, Daniel, pour tenter de résoudre les difficultés posées par le jeu de Saint Petersbourg, souvent appelé paradoxe de Saint Petersbourg. La « solution » de son cousin ne le satisfera pas même si celle-ci fera date dans l’histoire de la mathématisation des affaires qu’on appelait alors morales. Depuis, la littérature sur ce sujet ne s’est pas tarie, preuve que cette mathématisation ne cesse de se développer mais également que le problème n’est pas résolu pour tout le monde ; on ne s’aventure pas beaucoup en imaginant qu’il ne le serait toujours pas pour Nicolas Bernoulli.
Nous rappellerons le jeu et reviendrons surtout aux diverses « solutions » formulées au XVIIIème siècle dont celles proposées par Buffon dans son Essai d’arithmétique morale. L’enjeu n’est rien moins que la conciliation de la raison et du bon sens (avec, en filigrane, la question de l’aide apportée par les mathématiques dans cette tentative de conciliation).